Communiqué

À Lyon, le silence des autorités permet aux islamistes d’inculquer leur vision arriérée de la femme.

Annika Bruna

07 mai 2020

Ce mardi soir, la grande mosquée de Lyon organisait dans le cadre du ramadan une conférence d’un islamiste pro lapidation, Youssef Ibram.

Cet individu, ancien membre du « conseil européen de la fatwa », qui prône l’application de la charia, déclarait en 2014 dans un journal « Je ne peux pas être contre la lapidation car cette peine fait partie du droit de l’islam ».

Cette conférence est d’autant plus inquiétante que son sujet est le rôle et la place de la jeunesse en Islam. Quelle image de la femme et quelles valeurs ce prêcheur véhicule-t-il à des jeunes et des parents qui vivent sur notre sol ?

Par ailleurs, ce Youssef Ibram semble être un habitué des conférences dans les mosquées françaises puisqu’il a déjà été l’invité des mosquées de Mulhouse et de Bordeaux où il a pu distiller son rejet des valeurs françaises. La grande mosquée de Lyon a elle aussi déjà invité des partisans de la charia. En décembre dernier la venue de l’islamiste Nader Abou Anas, qui estime que la femme ne peut sortir sans autorisation de son mari, avait été annulée suite à la pression des élus R.N.

En tant que membre de la commission du droit des femmes au Parlement européen, Annika Bruna dénonce la tenue de conférences islamistes en contradiction totale avec les valeurs françaises et avec la place de la femme dans notre civilisation. Elle rappelle la nécessité pour la République d’imposer les valeurs françaises et de défendre notre vision de la femme face aux attaques d’un islam radical qui ne devrait pas avoir droit de citer sur notre territoire.  Elle déplore le silence assourdissant de Marlène Schiappa et des organisations féministes trop souvent muettes face à l’islam radical et à sa vision de la femme.

Elle se joint également à la fédération Rassemblement du Rhône pour demander au préfet de région de convoquer le recteur de la grande mosquée de Lyon afin de lui rappeler que les valeurs de la République doivent être respectée dans la principale mosquée du Rhône.

À Lyon, le silence des autorités permet aux islamistes d’inculquer leur vision arriérée de la femme.

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