Catherine Griset
24 juin 2022
Ce jeudi 23 juin, le Parlement européen a adopté le rapport relatif à la mise en œuvre de mesures d’inclusion dans le cadre d’Erasmus+. Alors qu’il avait pour objectif de permettre l’accès aux programmes européens à une partie des citoyens souvent exclus, il a été gâché par idéologie.
Parce qu’il permet à des milliers d’européens de développer des compétences universitaires et professionnelles à travers l’Europe, notre délégation du Rassemblement National s’est toujours prononcée en faveur du programme Erasmus. L’évaluation des mesures d’inclusion de ces citoyens européens au sein des programmes Erasmus + allait dans le bon sens. L’intégration des citoyens en situation de handicap, à faibles revenus, dans les zones rurales ou encore ayant quitté l’école tôt pour travailler est absolument nécessaire. La question sociale est au cœur du combat politique que le RN porte au sein du Parlement européen.
Malheureusement le texte pêche par un dogmatisme qui nous empêche de le soutenir. Les grandes idéologies à la mode chez les européistes y sont mentionnées : l’écologie punitive et l’activisme LGBT. Il est également question de renforcer des partenariats avec les Balkans orientaux pour aller vers une intégration européenne progressive. Ces pays ne correspondent en aucune manière aux exigences européennes : fortes disparités économiques, corruptions et trafics internationaux. Plutôt que de rester concentré sur son objectif initial, c’est-à-dire la formation et la mobilité des européens, les fédéralistes font une nouvelle fois de la politique sur le dos de nos concitoyens.
Comme de coutume, ce sont les européens qui pâtissent de cette politique bruxelloise. Avec les députés du RN, nous dénonçons cette instrumentalisation de l’éducation et des mesures d’inclusion.
Bruxelles instrumentalise Erasmus+
communiques-tribunes