Communiqué de Philippe Olivier
Député RN du Groupe ID
Membre de la commission Transports
Avec son paquet législatif "Sécurité routière", la Commission européenne s’est mise en tête de s’emparer de la compétence en matière de permis de conduire.
Le texte examiné le 6 février 2024 vise à élargir les possibilités supranationales de déchéance des permis de conduire.
La seconde délibération à venir, le rapport Delli, vise à limiter la validité du permis en le soumettant, tous les quinze ans, à des validations médicales et de connaissances. Il y a fort à parier qu’une fois le principe posé, ces exigences contraignantes seront progressivement alourdies.
Derrière cette initiative, apparemment d’ordre administratif, se cache en réalité trois objectifs :
- l’extension des pouvoirs de l’UE qui vise à instaurer, sans le dire, une police et donc une justice routière européenne ;
- une logique de restriction des libertés automobiles dont le rapport Delli, dans sa version initiale, donne un exemple inquiétant ;
- une harmonisation forcée des codes de la route nationaux visant une fois encore à effacer les particularités des États et donc le sentiment d’appartenance à la Nation.
En résumé, pour atteindre son objectif de zéro mort sur les routes d’ici 2025, Bruxelles n’a rien trouvé de mieux que créer des dispositifs visant à priver les européens de leur permis de conduire et donc de leur liberté de circulation. Cette vision liberticide correspond aussi à celle des kmers verts, dont Karima Delli fait partie, qui souhaiteraient que nous n’utilisions plus que les transports en commun, le covoiturage, le vélo, la trottinette et la marche.
De la même manière que nous étions là pour défendre les routiers et les motards tout au long de cette mandature, les élus du Rassemblement National seront présents pour défendre les automobilistes français et la liberté des Nations européennes !