Catherine Griset
11 septembre 2020
Ce matin, en commission de l’Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI), le président Canfin a outrepassé les règles du Parlement avec un dédain manifeste.
La loi Climat arrive en discussion au Parlement européen et c’est un texte essentiel qui conditionnera pour de nombreuses années la politique de l’UE en la matière à la suite de l’Accord de Paris.
Pour pouvoir examiner un tel texte dans de bonnes conditions, nous avons demandé conjointement avec nos alliés du groupe ID, le respect du multilinguisme (principe inscrit dans les Traités et dans le règlement intérieur du Parlement européen) dans la rédaction des amendements, ceux-ci n’étaient disponibles qu’en anglais, et un délai supplémentaire pour ne pas avoir à voter dans la précipitation.
Cette demande légitime a été non seulement balayée d’un revers de manche par le président Canfin (En Marche !) volontiers pourfendeur de « l’extrême-droite », mais qualifiée de lamentable car visant, selon lui, à repousser le vote de cette loi avec « des arguments de procédure ». Le respect du droit n’est pas négociable, ni soumis à l’interprétation d’un président très orienté politiquement et idéologiquement.
Le fédéralisme est « en marche » au Parlement et la systématisation de la langue anglaise, en profitant des conditions de travail imposées au nom du COVID 19, en est un des symboles. Les députés de la délégation française continueront à se battre et à résister aux dérives des institutions européennes pour défendre les intérêts des Français.
Communiqué de Catherine Griset
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