Virginie Joron
16 février 2023
Le refus d’Albert Bourla, PDG de Pfizer, de venir s’expliquer devant la commission spéciale COVI du Parlement Européen sur l’affaire des négociations de contrats par SMS avec la Présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, avait entraîné une volonté commune de tous les groupes politiques, sauf Renew Europe et le PPE, de prendre des mesures pour réagir à la situation.
Ainsi, il avait été demandé que les badges de tous les représentants de Pfizer soient désactivés et qu’Ursula von der Leyen soit auditionnée.
Hasard du calendrier, alors qu’on apprend que le « New York Times » vient de déposer un recours en justice pour obtenir les SMS échangés par la présidente de la Commission avec Albert Bourla et en plein vote de la création d’un organe d’éthique indépendant au Parlement Européen qui fait suite au QatarGate, le groupe Identité et Démocratie a été un des rares à demander, en conférence des présidents de groupe, que les mesures initialement prévues soient maintenus pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Face à ce véritable retournement de situation, les autres groupes politiques auraient-ils été sujets à des pressions ?
Pour rappel, alors que le budget de l’Union Européenne est de 170 milliards d’euros, la Commission a signé des contrats d'une valeur globale de 71 milliards d'euros permettant d'obtenir jusqu'à 4,6 milliards de doses de vaccins contre le COVID-19, une somme correspondant à 42% du budget annuel de l’UE.
À la lumière de ces scandales, le groupe ID reste ferme. Il demande la désactivation des badges des représentants de Pfizer et réclame une audition de la Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
Communiqué : Pfizergate : le groupe ID veut la transparence !
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