Annika Bruna
08 janvier 2024
En ma qualité de membre de la Commission des Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures, je ne peux que me réjouir de la décision du nouveau premier ministre polonais, Donald Tusk, de refuser le principe de relocalisation des demandeurs d’asile vers son pays.
Cette décision, inattendue de la part d’un dirigeant issu d’une coalition de partis plutôt marquée à gauche, constitue une victoire pour la Pologne mais aussi pour toute l’Europe.
En effet, le Pacte d’asile et de migration cherche à imposer un mécanisme de solidarité européenne pour répartir les migrants dans toute l’Union européenne. Il est même prévu que les États membres s’exposent à une pénalité de 20 000 euros par migrant refusé !
La décision polonaise constitue donc une douche froide pour des institutions européennes déconnectées de la réalité, d’autant que ce Pacte inique doit encore être approuvé par le Parlement européen lors d’une prochaine séance plénière.
Plutôt que d’accueillir des migrants entrés clandestinement sur notre territoire, il faut impérativement :
Douche froide pour les institutions européennes : la Pologne refuse toujours les demandeurs d’asile !
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