Hélène Laporte
01 mars 2022
Le Parlement européen tient une session extraordinaire ce mardi 1er mars durant laquelle sera mise aux voix une résolution sur « l’agression de l'Ukraine par la Russie ». Ce qui aurait dû être une occasion de rassemblement des forces politiques du Parlement pour dénoncer l’agression russe et soutenir la population ukrainienne, a malheureusement échoué sur de minables intérêts politiciens.
La délégation du Rassemblement national et l’ensemble du Groupe Identité et Démocratie auquel elle appartient, s’étaient engagés à s’associer à la résolution du Parlement. Las, plutôt que de présenter un front commun, les autres groupes politiques se sont opposés à cette co-signature afin de pouvoir par la suite accuser la délégation RN de soutenir l’agression russe.
La délégation du Rassemblement national réitère donc sa position d’une cessation des hostilités, préalable nécessaire à la recherche d’une solution diplomatique telle qu’énoncée par Marine Le Pen permettant enfin une désescalade. Elle assure de son plein soutien les populations touchées par ce conflit et se dit favorable à l’accueil des réfugiés ukrainiens dans le respect du droit d’asile français et pendant la durée du conflit.
Guerre en Ukraine : les basses manœuvres du Parlement européen
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