Communiqué

La crise ukrainienne sert-elle à dissimuler l’absence de lutte contre l’immigration de Bruxelles ?

Jean-Paul Garraud

15 juillet 2022

Jean-Paul GARRAUD

Député français au Parlement européen

Président de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen

Président de l’Association Professionnelle des Magistrats

  Lundi 11 juillet, lors d’une réunion des ministres européens de l’Intérieur, Aija Kalnaja, directrice par intérim de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, a alerté l’Union européenne sur le risque de voir de nouveaux flux migratoires assaillir ses frontières en raison du conflit ukrainien et des difficultés qu’il génère en matière alimentaire. Si Frontex a indiqué que, pour la période du 30 juin au 6 juillet 2022, les ressortissants ukrainiens ont été moins nombreux à entrer dans l’UE (252.246) qu’à en sortir (265.793), l’immigration en provenance d’autres régions du monde, elle, continue inexorablement de s’amplifier et provient essentiellement des pays africains, du Proche et Moyen-Orient alors que les effets de la guerre ne se font pas encore ressentir. Bruxelles utilise donc le conflit en Ukraine pour préparer les esprits à l’accélération du phénomène migratoire et tente ainsi de dissimuler une fois encore sa coupable incapacité à lutter contre l’immigration. Alors que le nombre de franchissements illégaux détectés aux frontières de l’Europe explose depuis le début de l'année 2022, avec +82 % de franchissements qu'au cours de la même période en 2021, Bruxelles porte une responsabilité certaine dans la submersion migratoire de notre continent.

La crise ukrainienne sert-elle à dissimuler l’absence de lutte contre l’immigration de Bruxelles ?

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