France Jamet,
Député français au Parlement européen
Membre de la commission des affaires économiques et monétaires
et de la commission de la pêche
Nutrition des animaux, des poissons et des hommes, lutte contre la réduction de l’érosion du littoral, dépollution des estuaires, capture du CO2 : scientifiques, nutritionnistes et industriels s’accordent à vanter l’intérêt des plantes aquatiques dans de multiples domaines comme un secteur d’avenir. Mais l’Union européenne et nos politiques publiques accusent en la matière un retard considérable.
Les débouchés nombreux de l’algoculture nécessitent que nous sachions exploiter et rentabiliser cet or bleu issu pour la quasi-totalité de la récolte en milieu naturel, en mer ou sur le rivage.
Même les phosphates et les nitrates dégagés par les algues vertes qui s’amoncellent sur notre littoral breton pourraient être exploités : après raffinement, cette plus-value contribuerait à dédommager nos communes impactées et leur donner le pouvoir de revaloriser leurs territoires par une exploitation opportune de cette végétation invasive.
Assurer notre souveraineté alimentaire et industrielle est l’enjeu de demain. Elle sera condamnée si nous restons à la traîne de l’innovation, de la défense de l’or bleu, de nos mers, de nos littoraux et de nos filières.
Défendons l’algoculture !
L'algoculture ne doit pas échapper à nos producteurs locaux !
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