Thierry Mariani
28 avril 2021
La barbarie islamiste a encore frappé sur notre territoire. Stéphanie Monfermé, un agent administratif de l’hôtel depolice de Rambouillet, a succombé sous les coups de couteaud’un clandestin tunisien radicalisé par les théories islamo-gauchistes et régularisé par le gouvernement Macron.
Les médias n’ont pas accordé la place nécessaire à cette nouvelle victime afin que sa famille et sa mémoire bénéficient de toute la solidarité nationale. Imperceptiblement, un climat s’installe en France où les pouvoirs publics et les commentateurs s’habituent à ce que nos compatriotes tombent sous les assauts islamistes.
Quelques jours après cette mort atroce, on entendait les élus de la majorité brocarder les « comportements de vautour » ou la « démagogie » de ceux qui posent un constat simple : en France, on meurt beaucoup trop à cause de l’islamisme. En France, on importe beaucoup trop d’islamistes légalement et illégalement. En France, la clandestinité doit redevenir un motif d’expulsion immédiate, après une période de détention, et d’interdiction d’acquisition de la nationalité française.
Cependant, l’Etat se refuse toujours à exercer cette politique de fermeté. C’est bien le Conseil Constitutionnel et la CEDH qui lui servent de prétexte pour ne pas réformer un système sécuritaire beaucoup trop permissif envers la menace islamiste et l’immigration illégale. C’est bien l’Union européenne qui, engagée politiquement dans le délirant Pacte des Migrations, qui servira demain à justifier la continuation des changements culturels à l’œuvre dans notre pays, qui continue à favoriser l’immigration massive.
Il faut le dire avec force : l’Etat a en réalité accompagné l’émergence de l’islamisme d’une application toujours plus laxiste des lois qui devraient nous en protéger. Il n’a pas légiféré pour contrer le coup d’Etat des juges qui s’arrogent le droit de définir notre vie sociale et n’a pas adapté ses moyens au besoin de protection accru des Français. En cela, il obéit parfaitement à la philosophie de l’Union européenne qui ne cesse d’encourager la propagation des discours victimaires dits minoritaires et de subventionner les associations les plus douteuses, comme le CCIF en 2013.
A Nice, à Marseille comme à Saint-Etienne-du-Rouvray ou au Bataclan, ce sont des Français qui payent le prix fort de cet aveuglement. Ils implorent régulièrement l’Etat de changer d’attitude face à la menace et de les protéger enfin efficacement pour que tant de nos compatriotes ne perdent pas la vie à cause des discours idéologiques qui se préoccupent davantage du droit d’asile que notre sécurité.
Il faudrait d’ailleurs interroger les nombreuses compromissions locales avec cet état de fait. Les collectivités qui financent les associations islamo gauchistes ou soutiennent les filières de migration déguisées en ONG portent une responsabilité morale dans les souffrances infligées à notre peuple.
L’islamisme est une épidémie que nous ne traitons pas. Un fléau que l’Etat refuse d’affronter. Une tumeur qu’on voudrait supprimer sans l’attaquer. Or un peuple qui n’est pas défendu par ses représentants est comme laissé à l’abandon. Je crois que nous connaissons tous le moyen de sortir de cet état d’abandon : faire gagner les idées du Rassemblement National en France et à Bruxelles. Nous le devons à ces victimes.
Le terrorisme islamiste, voilà l’ennemi !
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