Communiqué d'Annika Bruna
Député français au Parlement européen
Membre des commissions Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures,
et Droit des femmes et égalité des genres,
Membre de l’intergroupe Bien-être et protection des animaux.
Lors de la Commission Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures (LIBE) du 29 janvier, la présidence belge du Conseil de l’Union européenne, représentée par les ministres Annelies Verlinden et Nicole de Moor, était auditionnée.
À cette occasion, j’ai évoqué le pacte européen sur l’asile et la migration. J’ai notamment déploré que le dispositif le plus « fonctionnel » de ce pacte soit vraisemblablement le mécanisme de solidarité européenne pour répartir les migrants, avec une pénalité de 20 000 euros par migrant refusé !
En outre, puisque la présidence belge a évoqué une collaboration étroite avec nos partenaires africains, je l’ai invité à développer une politique courageuse visant à :
- Favoriser des accords avec les pays tiers, africains ou autres, pour relocaliser les clandestins au plus près de leur point de départ ;
- Favoriser le conditionnement de toute aide européenne aux pays tiers à la reprise de leurs ressortissants illégaux ;
- Favoriser à terme un traitement des demandes d’asile dans les pays d’origine ou de transit des migrants.
Faute de vouloir appliquer ces solutions, je prends acte que la présidence belge se conclura par un nouvel échec dans la lutte contre l’immigration clandestine.
Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : contre l'immigration clandestine, je demande des relations plus étro...