La Cour de Justice de l'Union Européenne
[1] vient de préciser que la France ne pouvait pas imposer un étiquetage mentionnant l'origine géographique du lait.
La CJUE ne fait malheureusement qu'appliquer le règlement n° 1169/2011, notamment ses articles 26, 38 et 39.
Nous nous retrouvons donc dans la même situation que l'abattage rituel, sans étourdissement, dont l'avocat général estime qu'il ne peut être interdit par les États membres en raison des normes européennes.
Là encore, la seule solution possible est de changer les textes européens. Les partis européistes s'opposent clairement au bien-être animal et au droit du consommateur à être informé.
Avec mes collègues du groupe ID, nous nous battons pour que l'étiquetage soit le plus précis possible, afin que le consommateur puisse choisir en toute connaissance de cause.
1
http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=CE0F0E8ADFD24E13A2B353CF098EEF35?text=&docid=231841&pageIndex=0&doclang=fr&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=5300770
Quand l’Union européenne cherche à flouer les consommateurs : le cas de l’arrêt « Lactalis »