Communiqué

Rapport sur les ingérences étrangères dans l’Union européenne: instrumentalisation des moyens du Parlement européen

Newsletters ID France

08 mars 2022

La délégation française du groupe Identité et Démocratie votera contre le rapport issu de la commission spéciale présidée par Raphael Glucksmann concernant les ingérences étrangères dans l’Union européenne. Ce rapport relève quasiment de l’instrumentalisation des moyens du Parlement européen pour influer sur l’élection présidentielle française. Il a été spécialement utilisé par des forces partisanes pour jeter l’opprobre sur des partis, des opinions, des journaux et des personnalités politiques. Dans une ambition mégalomaniaque, ce rapport entend installer un ministère de la vérité en Europe qui validerait les idées politiques acceptables ou non. Plus inquiétant encore, les travaux de la commission présidée par Raphael Glucksmann ont volontairement omis des ingérences étrangères patentes dans notre système politique et économique. Rien sur les pratiques agressives des États-Unis vis-à-vis de nos entreprises, aucune mention des réseaux islamistes téléguidés depuis les pays du Golfe ou la Turquie, le vide total sur la pénétration des milieux financiers au coeur du Parlement européen. D’ailleurs, le rapporteur n’a même pas daigné intégrer les très inquiétantes révélations de l’European Center for Law and Justice concernant la mainmise de Georges Soros sur des juges de la Cour européenne des droits de l’homme ou même de certaines parties de l’ONU. Cette commission est donc une occasion manquée dont nous ne pourrons pas soutenir le renouvèlement en raison des biais idéologiques évidents de ses initiateurs. Si Identité et Démocratie avait été convenablement associé aux travaux, notre délégation aurait pu rappeler quelques principes essentiels qui soutiennent notre action : la défense des libertés fondamentales, notamment celles d’opinion et d’association, la protection de notre civilisation face aux idéologies qui la détestent, l’impératif du respect de la souveraineté des pays tiers. Malheureusement Raphael Glucksmann a voulu utiliser les moyens du Parlement européen pour une mauvaise campagne de propagande. Il reconnait par ailleurs lui-même avoir déjà exercé des missions au bénéfice de pays tiers par le passé, ce qui aurait dû l’empêcher de présider cette sous-commission.

Rapport sur les ingérences étrangères dans l’Union européenne: instrumentalisation des moyens du Parlement européen

communiques-tribunes

Catégories