Jean-Paul Garraud
12 juillet 2023
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA DÉLÉGATION FRANÇAISE DU GROUPE ID
Une fois encore avec un titre trompeur, « restauration de la nature », l’Europe de Bruxelles projetait d'adopter un texte bourré de contradictions mais aussi de contraintes, plus lourdes les unes que les autres, tant pour les États que pour les agriculteurs, pêcheurs et forestiers !
Les exemples ne manquent pas. Ce texte souhaitait planter 3 milliards d’arbres avant 2030 alors que notre continent est le plus vert et à la croissance forestière la plus élevée du monde, il voulait libérer toute forme de retenue d'eau sur 25.000 kilomètres de rivière au mépris des écosystèmes locaux ou des risques d'inondation et veut également s'ingérer dans les politiques urbaines des États-membres, sous le simple prétexte que "vert c'est mieux".
Démocratiquement et par accumulation des contraintes cumulées du Pacte vert européen, les trois commissions Pêche, Agriculture et Environnement avaient rejeté ce texte avant la séance plénière. Un fait inédit.
Mais alors que la gauche célèbre l'adoption de ce texte en plénière, c'est en réalité une victoire à la Pyrrhus : grâce aux votes du Rassemblement national au sein du groupe ID, la Commission est dans l'obligation de réaliser une étude d'impact, les exploitants agricoles seront moins contraints et une partie de l'effort devra être cantonné aux zones déjà protégées.
Au gré des négociations et des votes, ce règlement est détricoté, les amendements de la gauche supprimés et les utopies irréalistes de la Commission mises au placard. Tout reste donc encore à faire pour empêcher que l'Union européenne aille encore plus loin dans l'écologie punitive.
Restauration de la nature : la nouvelle chimère de Bruxelles !
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