Annika Bruna
19 avril 2023
Communiqué de presse de Mme Annika Bruna
Député français au Parlement européen
Membre de la commission des droits des femmes
De nombreuses institutions européennes ou paneuropéennes développent désormais des campagnes de communication soutenant officiellement le port du voile islamique :
- En novembre 2021, le Conseil de l'Europe lançait la compagne intitulée "La liberté dans le hijab", cofinancée par l’Union européenne ;
- En septembre 2022, le compte Twitter de la Commission européenne @EUErasmusPlus utilisait l’image d’une fillette portant un foulard islamique pour illustrer le Prix européen de l’enseignement innovant ;
- En janvier 2023, l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne publiait également une photo présentant une femme voilée dans une campagne sur la protection des droits humains.
De nombreuses autres publications, financées par l’argent du contribuable européen, soutiennent ouvertement ce symbole de soumission de la femme. Elles sont une insulte envers toutes les femmes persécutées dans le monde parce qu’elles refusent le voile.
Je déposerai prochainement une question écrite auprès de la Commission européenne pour la mettre au pied du mur : comment peut-elle prétendre défendre la liberté des femmes et promouvoir leur soumission par le voile islamique ? Estime-t-elle que le voile islamique est conforme aux valeurs européennes ?
En outre, suite au scandale du Qatargate, il apparaît que des membres parfois éminents des institutions européennes sont influencés par des États tiers qui promeuvent l’islam radical.
Je demanderai donc à la Commission que des enquêtes internes soient menées au sein des services concernés afin de vérifier que l’intégrité des agents à l’origine de ces campagnes n’a pas été compromise par des puissances étrangères.
Voile islamique dans la communication des institutions européennes : wokisme ou influence étrangère ?
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